Entrevue du SEW avec l’Ombuds-Comité fir d’Rechter vum Kand
24. Janvier 2005Une délégation du SEW/OGBL, composée de Monique Adam, présidente, Patrick Arendt, membre de la direction syndicale, Georges Theis, membre du comité préscolaire/primaire/édiff, et Sonja Delli Zotti, assistante, a rencontré en date du 6 janvier Madame Marie Anne Rodesch-Hengesch, présidente de l’Ombuds-Comité fir d’Rechter vum Kand.
Tout d’abord, Marie-Anne Rodesch-Hengesch souligne que l’ORK a récemment lancé une enquête analysant la situation des enfants résidants au Luxembourg et scolarisés dans les pays limitrophes. Selon les réponses des parents ayant inscrit leur enfant dans l’enseignement à l’étranger, les causes invoquées sont essentiellement l’échec scolaire au Luxembourg, le choix de l’orientation professionnelle, le système de tutorat existant à l’étranger ainsi qu’un enseignement professionnel plus axé sur l’exercice du futur métier dans des ateliers.
L’ORK et le SEW sont d’avis que notre système scolaire doit trouver des réponses à ces questions. Une nouvelle loi scolaire est nécessaire pour faire émerger une nouvelle culture scolaire capable d’améliorer la qualité de l’enseignement et de promouvoir l’égalité des chances. Le SEW/OGBL propose des comités de cogestion au niveau de toutes les communes avec des relais au niveau de tous les bâtiments scolaires. Ces structures permettraient une gestion plus efficace des écoles et pourraient constituer un interlocuteur précieux pour les parents si le contact avec le titulaire de classe s’avère difficile.
Etant donné que plus d’un tiers des élèves au Luxembourg est d’origine étrangère, il est temps qu’ils bénéficient d’un enseignement adapté à leur situation linguistique et culturelle afin de leur accorder les mêmes chances de réussite que les élèves d’origine luxembourgeoise.
Face à cette situation particulièrement complexe de l’école luxembourgeoise l’Ombuds-Comité fir d’Rechter vum Kand et le SEW sont convenus de la nécessité de réformer la formation des institutrices et instituteurs. Ils devraient pouvoir bénéficier d’une formation de niveau master, comme en offre un nombre croissant de pays européens qui ont compris l’importance de la qualité de leurs enseignants pour le développement de leur système scolaire.
Communiqué le 20 janvier 2005
par le SEW/OGBL