Communiqué de l'entente des délégués et des comités de cogestion: Formation des institutrices et des instituteurs

01. Juillet 2005

Les délégués des enseignants et les représentants des comités de cogestion de Steinfort, Kopstal, Colmar-Berg, Beaufort, Luxembourg, Niederanven, Bissen, Echternach, SISPOLO (Hosingen), Mersch, Tandel, Kehlen, Bertrange, Beckerich, Leuedlange, Mertert, Boevange/Atert et Dippach se montrent indignés par les récentes tergiversations politiques autour de la nouvelle formation des enseignants du primaire eu du préscolaire. Les défis de la société de la connaissance, le contexte socio-économique, l’hétérogénéité des enfants et la situation démographique et langagière de notre pays demandent des enseignants hautement qualifiés pour garantir la qualité de l’école publique. Rappelons qu’actuellement notre formation de base de 3 années est la plus courte d’Europe. Le profil de l’enseignant comme il a été défini par le ministère même, requiert une formation de base académique préparant les futurs enseignants à trouver de façon autonome les bonnes réponses aux multiples défis et problèmes que lui posera sa pratique de tous les jours.

Le grade de bachelor avec une formation de 180 ECTS actuellement envisagé revient à une nouvelle dégradation de notre profession qui déjà par le passé ne fut jamais considérée par les responsables politiques à sa juste valeur. Une revalorisation de la formation de base des enseignants est indispensable.

Les enseignants sont prêts à se mobiliser afin d’obtenir la meilleure formation de base. Nous ne saurons tolérer que le gouvernement nous présente des faits accomplis. Il faut donc agir vite afin que la nouvelle formation puisse démarrer avec la prochaine rentrée à l’université de Luxembourg.

Nous demandons une formation de base académique, dispensée à l’UniLux, mais en interaction intense avec la pratique et menant vers le grade de master.

Nous soutenons donc pleinement les revendications de nos syndicats et faisons appel aux responsables politiques de cesser les tristes jeux de corporatisme qui depuis belle lurette ont su entraver la réforme nécessaire de notre profession.